XVIIe centenaire du Concile « oecuménique » de Nicée278

Le « credo » ou symbole que tous les chrétiens récitent lors des célébrations dominicales et les jours de fêtes a été établi, dans sa première partie (relative au Père, puis au Fils), au concile de Nicée (20 mai – vers le 25 juillet 325), première assemblée « œcuménique ».

Convoqué par l’empereur Constantin à la suite des remous suscités par la prédication d’Arius, prêtre d’Alexandrie (Égypte), qui niait la divinité de Jésus, ce concile eut du mal à trouver les mots appropriés pour exprimer les relations du Fils et du Père, du fait que l’Écriture était dépourvue de termes techniques à ce sujet, mais la doctrine d’Arius (arianisme), déclarée hérétique, fut condamnée. La difficulté que rencontrèrent les évêques rassemblés dans cette cité (aujourd’hui Iznik, en Turquie) explique en grande partie que la « réception » du concile dans les Églises d’Orient et d’Occident fut très mouvementée.

Cet événement fondateur de l’expression d’un dogme central pour toutes les confessions chrétiennes mérite donc que nous rappelions les circonstances historiques dans lesquelles s’est déroulé ce concile, l’évocation des principaux protagonistes de ces débats ‒ au moins Arius et Athanase ‒ et la portée, hier et aujourd’hui, de la profession de foi que le concile a formulée.

Benoit Gain et une équipe